Comment dire? On tombe parfois dans une bonne librairie, au bon moment sur la bonne boîte, tout simplement. Et voilà que je me retrouve à être l'heureux propriétaire, et lecteur imminent, de deux livres de Raymond Queneau. Qui plus est dans de belles éditions (sans quoi je ne serais pas là en train de fanfaronner).
D'abord,
Le Dimanche de la vie, paru en 1951, ici avec la jaquette du film que Jean Herman en a tiré en 1965. Amusant d'ailleurs que j'aime vraiment cette jaquette-là, alors qu'en général je les abhorre.
L'autre titre est encore plus savoureux, une édition toilée et numérotée du
Chien à la mandoline, paru en 1962 dans la collection "Point du jour" de Gallimard.
Égocentrisme (II)
Je m'attendais au coin de la rue j'avais envie de me faire peur
en effet lorsque je me suis vuj'ai reculé d'horreur
Faisant le tour du pâté de maisons
je me suis cogné contre moi-mêmec'est ainsi qu'en toute saison
on peut se distraire à l'extrême(extrait de
Le Chien à la mandoline)