Photos, livres, aventures.

Météo marine























Tout arrive, même des bonnes nouvelles du nouveau monde. Ainsi, depuis cette semaine, Le Bathyscaphe, ce grand journal qui touche le fond, est en vente en ligne sur le site Le Pressier (voir ici).
Désormais, que vous habitiez Venise en Québec, Oulan Bator ou Rosny-sous-Bois, vous ne pourrez plus échapper à l'envahissant Bathyscaphe.

Rappelons qu'à ce jour, deux numéros ont déjà parus, et que les rumeurs les plus folles circulent quant au lancement d'un troisième opus dans les premières fraicheurs décembristes.

Dans un même ordre d'idée, le flamboyant équipage sera également présent au salon Expozine à Montréal, qui se tiendra les 29 et 30 novembre prochains (plus d'informations sur Expozine ici).






Maid of the Mist



















Dans notre série, le Canada, un pays bilingue, voici le petit panneau que l'on peut lire au retour de la ballade sur le Maid of the Mist aux pieds des chutes de Niagara.









Sans attaches

En cherchant une image pour illustrer les annonces de rencontre, j'ai lancé l'autre jour plusieurs mots clés sur Google. Parmi eux, les lettres "nsa", pour no strings attached, abréviation très couramment utilisée dans les annonces en anglais pour préciser qu'on ne fait pas dans le sentiment.
On imagine donc ma surprise et mon amusement (ah! ah!), lorsque de la machine ne sortirent que des images, logos et autres liens de la NSA, la puissante National Security Agency, responsable de la sécurité de la communication et des ordinateurs du gouvernement américain, que l'on devine très portée elle aussi sur les rencontres sans lendemain.





Moi tarzan, toi Jane




(Photo Sean Adair, projet Chameleon people)




Les jours ont passé, je n'ai même pas eu le temps de voir les feuilles tomber qu'on annonce déjà les premières neiges. Du coup, je ne pense qu'à manger et dormir, à préparer mon hibernation.
Pour entretenir un minimum d'activité, j'ai placé stratégiquement mon ordinateur entre le lit et le frigo, ce qui me permet de continuer à étudier la sexualité des autres. Voici donc une nouvelle fournée.


Le comptable recherche une femme mariée!
Tu as certainement deux amants! Je veux te rencontrer non pas au bar,mais dans une autre place.

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cherche un libanais ayant vécu hors du liban entre 48 à 55 ans
je suis une femme , cinquantaine, charmante,a la recherche d un LIBANAIS ayant vécu hors du Liban, pour une relation sérieuse .
PS: non fumeur trés important, non engagé, et surtout, pas de dentier.
Merci et bonne chance a tous.

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Femmes poilues
Cherche femmes au sexe poilue pour dégustation.

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Pour femelle à la recherche d'elle même
Homme fin quarantaine, comprenant tes besoins et attentes ne désire que satisfaire ta perversion. Je respecte les limites et vise l'épanouissement du sujet.
Te rendre dépendante au plaisir est mon but. Tu seras la muse de tes désirs

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Si tu veux vivre cela toi femme proportionné
Si tu veut vivre une expérience ou mes mains et ma langue tenteront de te faire frémir par des attouchements longue et en douceur et découvrir des sensations hautes en voltige et connaître des jouissances multiples avant de de faire visiter le 7ième ciel moi je suis un être de 46 ans.

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pour me doucher
Beau jeune homme de 24 ans cherche femme de tout âge et toute forme, pour le doucher. sans douche







La revanche du barbu



















A
u risque de radoter pour certains, il me semblait tout de même essentiel de signaler que la rentrée littéraire a commencé cette semaine. Depuis quelques jours à peine, la vague Martinet déferle sur les tablettes des librairies de France et de Navarre. Quant au Québec, comme d'habitude, il devra ronger son frein quelques semaines encore.

Le talentueux, le barbu, le monstrueux Jean-Pierre Martinet est donc de retour avec une série de rééditions.
Après Nuit bleue, calme bière, (éditions Finitude) et La grande vie (L'Arbre vengeur), c'est au tour de Jérôme de réapparaitre. Trente exactement après sa première publication aux éditions du Sagitaire, revoici l'éreintant, le scandaleux et le ténébreux chef d'œuvre de Martinet.



Non content de l'avoir remis au goût du jour, les éditions Finitude ont fait de la belle ouvrage: très belle couverture, beau papier, trois chapitres inédits, un autoportrait de l'auteur, une préface de Alfred Eibel et une postface de Raphaël Sorin, qui pour avoir tous deux édité et côtoyé Martinet, en parlent avec le respect que l'on doit aux plus grands.

Comme par ricochet, deux autres éditeurs se souviennent après coup de l'avoir eu à leur catalogue et le ressortent du placard.
Ainsi, L'Ombre des forêts est à nouveau disponible en poche dans la Petite vermillon à la Table Ronde, et Le Dilettante republie Ceux qui n'en mènent pas large.









Reverdy et moi

















J
e n'ai jamais lu une ligne de Pierre Reverdy. Pas de quoi se vanter sans doute, mais c'est ainsi, son tour viendra.
Par contre, j'apprends en grappillant dans les Lettres des Antipodes de Simon Leys, qu'il aurait dit: "Il me faut tellement de temps pour ne rien faire, qu'il ne m'en reste plus pour travailler."

Voilà qui, mine de rien, réussit à résumer ma vie en une phrase.








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- Le Bonheur des petits poissons, (Lettres des antipodes), de Simon Leys, Paris, éditions J.C. Lattès, 2008.

Têtes d'affiche



























Dans la même catégorie de reprise en main de la décoration urbaine, ici un exemple d'autant plus heureux qu'il vient embellir un McDonald's ayant fermé.










Sur les murs

























Pour qu'il n'y ait pas que des affiches électorales et des publicités sur les murs de Montréal, quelqu'un s'amuse depuis quelques mois à coller des "photo-affiches" sur certains panneaux condamnant l'accès d'immeubles et de commerces fermés ou en travaux.










Les pieds dans la boue


















Tiens, voilà qu'en fouillant dans mes vieilles boîtes, je retrouve cette photo d'un gai jour du printemps dernier. Ce faisant, je me demande en la voyant pourquoi je l'avais mise de côté à l'époque, et pourquoi elle arrête mon regard aujourd'hui.
Question d'humeur sans doute, de sensibilité.
De là à dire que je me sens comme un terrain boueux traversé par des lignes à haute tension allant porter la lumière et la chaleur vers une ville sans doute ennemie, ça ferait un peu dramatique.