Photos, livres, aventures.
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Dear James, don't fuck with me.
Signalée par l'un de nos agents, voici une lettre de Stanley Kubrick adressée en 1970 à un producteur de la Metro Goldwyn Mayer qui, on le comprend, avait alors en tête de tourner une suite 2001, l'odyssée de l'espace.
Au ton de la lettre, on peut imaginer la colère noire du réalisateur. Pour ceux qui maîtriseraient peu ou pas la langue hollywoodienne, sachez que Kubrick menace le plus sérieusement du monde, mais non sans humour, de sodomiser l'audacieux producteur à grands coups de fémur de tapir s'il n'abandonne pas le projet sur le champs.
Le message est clair, you don't fuck with Stanley.
Note importante : après avoir contre-vérifié ses sources, notre scrupuleux agent nous informe à regrets que cette lettre est en fait un canular. Ne sachant pas si nous devons en être soulagés ou déçus, et comme elle nous a quand même bien amusé, nous avons donc décidé de la maintenir sur ce blog.
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Inferno, hommage à Lezema Lima, par Jorge Camacho. |
Pour une fois, ce soir, j'ai appris quelque chose sur Facebook. Pas une bonne nouvelle, mais disons une vraie nouvelle. Jorge Camacho, le peintre surréaliste cubain, vient de mourir, et avec lui une des dernières grandes figures du groupe surréaliste "historique".
Ce que je ne comprends pas, ce sont les personnes qui ont jugé bon de préciser "j'aime" sous la très sobre information, comme s'il s'agissait d'une photo de mariage de leur cousine.
Pour en finir avec les paradoxes du monde moderne, voici une vidéo de Camacho au travail.
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Ô Paon
Une fois n'est pas coutume, c'est de musique qu'il sera question aujourd'hui, à l'occasion de la sortie du nouvel album de la dessinatrice-auteure-compositrice-interprète Geneviève Castrée.
Un automne, deux hivers et un été, c’est le temps qu’il aura fallu à Geneviève Castrée pour changer d’identité musicale en passant de Woelv à Ô Paon. Deux ans de gestation et quatre passages en studio à l’Hotel2Tango de Montréal pour préparer Courses.
Ce nouvel opus annonce d’emblée sa différence avec les précédents albums de Geneviève, le ciel y est lourd et l’univers s’est assombri. Si les paroles sont plus graves, c’est qu’elle explore les zones d’ombre de notre société : les grandes friches industrielles, l’appât du gain, l’absurdité du pouvoir, la violence, la solitude.
Savamment orchestré par Thierry Amar (Silver Mt Zion, Black Ox Orkestar, Godspeed You! Black Emperor), qui a su non seulement ajouter une texture particulière aux chansons, mais qui s’est aussi fait le traducteur de certaines idées, Courses est un album monté en boucles, riche en répétitions vocales et musicales qui nous entraînent inexorablement là où il veut nous mener, au regard que Geneviève porte sur cette déchéance. Et toute la force de l’album est dans ce regard qui saisit l’instant (« Je t’ai vue seule et abandonnée ») sans cynisme ni jugement. La tristesse contemple la tristesse.
La vie est une course perdue d’avance, semble nous dire Geneviève, mais ne pariez pas sur mon cheval, il est trop fatigué. Et quand par moments la colère l’emporte, les musiciens (Nadia Moss, Sophie Trudeau, Jonah Fortune, Julie Houle et David Payant) unissent leurs forces pour faire lever la tempête. Humains et chevaux partent alors dans un galop effréné et chaotique, sans savoir où ils vont et sans plus se soucier des obstacles.
Capharnaüm
C'est fait, c'est fou. Après huit longs mois de préparation, j'ai enfin réussi à m'évader quelque jours en dehors de Montréal. Et comme les choses sont parfois bien faites, le premier numéro de Capharnaüm est arrivé juste à temps pour se glisser dans mon sac.
Capharnaüm? Mais oui, il s'agit de la revue lancée ces jours-ci par les éditions Finitude, qui entendent donner à lire des nouvelles, des chroniques et des correspondances d'auteurs de leur catalogue, mais aussi des photos et des dessins, bref, autant de fragments dont ils assument fièrement le statut de fonds de tiroir.
Au programme de ce premier numéro, des textes de :
Raymond Guérin
Eugène Dabit
Marc Bernard
Jean-Pierre Martinet
Michel Ohl
Georges Hyvernaud
Robert Louis Stevenson
Georges Arnaud
Enfin, cette nouvelle publication nous plait jusque dans son nom, qui fait partie des mots que l'on aime avoir en bouche et dire tout haut, Capharnaüm, Bathyscaphe, Capharnaüm, Bathyscaphe, comme un certain Antoine Doinel dans Baisers volés, répétant jusqu'à épuisement Fabienne Tabard, Fabienne Tabard, Fabienne Tabard, Antoine Doinel, etc.
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Pour le plaisir toujours un peu étourdissant de revoir Jean-Pierre Léaud, voir les extraits ici et là.
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Capharnaüm est disponible en France dans les bonnes librairies, et en Amérique à la librairie Le Port de tête.
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Ancré dans les nuages
Pour commencer l'année en beauté, voici une des très belle
images réalisées par Robert et Shane Parkeharrison,
pour leur livre Architect's brother.
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Merci à Jean-Paul Chavent de m'avoir fait découvrir ces images.
L'aquarium Charles Fourier

Comment haïr à la fois certains collectifs d'artistes et les autorités dites publiques?
C'est facile, en prenant l'exemple de la statue de Charles Fourier à Paris.
Petit résumé : érigée place de Clichy en 1899, la statue de l'utopiste fut une des premières à être déboulonnée par le gouvernement de Pétain sous l'Occupation pour répondre à la demande de l'armée allemande, alors en quête de bronze pour alimenter ses canons. Or, contrairement à tant d'autres, celle-ci ne fut pas remplacée à la fin de la guerre.
En 1969, les Situationnistes se chargent de réparer cet oubli en installant sans autorisation une copie de la statue portant la mention "En hommage à Charles Fourier, les barricadiers de la rue Gay-Lussac".
Face à une telle menace, la préfecture se charge de faire enlever la statue quelques heures plus tard. Choquant, certes, mais guère surprenant.
Depuis, le socle de la statue était laissé à lui-même.
Jusqu'à ce qu'un prétendu collectif d'artistes ait l'idée lumineuse de réoccuper cet espace vide en y installant un semblant de cabine téléphonique supposé permettre au quidam de passage de se prendre pour le penseur (voir ici leur communiqué).
Banal à mourir d'ennui, le concept fonctionne d'autant moins que l'accès à l'escalier permettant de monter sur le socle est interdit pour d'obscures raisons de sécurité.
En guise de maigre consolation, on peut se dire que tant cette absurdité sera en place, cela nous évite au moins de voir une statue du maréchal Sarkozy.
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Plus d'informations sur le sujet sur ce blog.
C'est facile, en prenant l'exemple de la statue de Charles Fourier à Paris.
Petit résumé : érigée place de Clichy en 1899, la statue de l'utopiste fut une des premières à être déboulonnée par le gouvernement de Pétain sous l'Occupation pour répondre à la demande de l'armée allemande, alors en quête de bronze pour alimenter ses canons. Or, contrairement à tant d'autres, celle-ci ne fut pas remplacée à la fin de la guerre.
En 1969, les Situationnistes se chargent de réparer cet oubli en installant sans autorisation une copie de la statue portant la mention "En hommage à Charles Fourier, les barricadiers de la rue Gay-Lussac".
Face à une telle menace, la préfecture se charge de faire enlever la statue quelques heures plus tard. Choquant, certes, mais guère surprenant.
Depuis, le socle de la statue était laissé à lui-même.
Jusqu'à ce qu'un prétendu collectif d'artistes ait l'idée lumineuse de réoccuper cet espace vide en y installant un semblant de cabine téléphonique supposé permettre au quidam de passage de se prendre pour le penseur (voir ici leur communiqué).
Banal à mourir d'ennui, le concept fonctionne d'autant moins que l'accès à l'escalier permettant de monter sur le socle est interdit pour d'obscures raisons de sécurité.
En guise de maigre consolation, on peut se dire que tant cette absurdité sera en place, cela nous évite au moins de voir une statue du maréchal Sarkozy.
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Plus d'informations sur le sujet sur ce blog.
Pélerinage

La foule de mes admirateurs, pèlerins acharnés, s'obstinant à vouloir me rendre visite malgré l'indélicatesse du climat.
London ne fera pas fortune au Klondike, et après avoir frôlé la mort cent fois au cours de ce voyage, et en proie au scorbut, il devra finalement renoncer après un peu plus d'un an. Mais de l'expérience de cette aventure, il tirera quelques uns de ces livres les plus connus qui contriburont à le faire entrer dans la légende.
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Les informations à propos du Klondike et de Jack London, ainsi que le passage cité, sont issues de la biographie Jack London, par Jennifer Lesieur, parue aux éditions Taillandier en 2007.
De London, à propos du Grand Nord, il faut lire bien sûr L'appel sauvage et Construire un feu, mais aussi Le fils du loup et Les enfants du froid.
Disais-je.
Maintenant, cette photo incroyable est aussi le témoignage de l'un des plus grands moments de folie collective et, par ricochets, d'histoire littéraire.
Les hommes que l'on voit ici sont des pionniers de la ruée vers l'or qui eut lieu au Klondike à partir 1896. Sur la photo, le col de Chilkoot, au Yukon, est réputée pour être l'une des pires épreuves sur la route interminable que doivent emprunter les pionniers :
"Une pente glacée de 30 km, à 45 degrés, sur un dénivelé de 1000 m, sur laquelle se dessine une interminable chaîne humaine. Plusieurs allers-retours sont nécessaires pour passer le matériel de l'autre côté, par charges de 100 livres à la fois. Tous les témoignages le rapportent, la montée est une torture. (...) Au pied du col, des Indiens proposent de porter les équipements des Blancs, moyennant une petite fortune."
Parmi ces pionniers se trouve Jack London, qui refuse de payer et qui, avec ses compagnons de voyage, passe vingt jours de suite à faire l'ascencion de ce col quatre fois par jour en portant à chaque fois près de 100 kg sur le dos. Car en haut, un poste de la police montée canadienne veille à ce que chacun des fous qui s'aventure au delà ait avec lui une tonne de matériel, et surtout de provisions, afin d'assurer leur survie pendant la première année.
Maintenant, cette photo incroyable est aussi le témoignage de l'un des plus grands moments de folie collective et, par ricochets, d'histoire littéraire.
Les hommes que l'on voit ici sont des pionniers de la ruée vers l'or qui eut lieu au Klondike à partir 1896. Sur la photo, le col de Chilkoot, au Yukon, est réputée pour être l'une des pires épreuves sur la route interminable que doivent emprunter les pionniers :
"Une pente glacée de 30 km, à 45 degrés, sur un dénivelé de 1000 m, sur laquelle se dessine une interminable chaîne humaine. Plusieurs allers-retours sont nécessaires pour passer le matériel de l'autre côté, par charges de 100 livres à la fois. Tous les témoignages le rapportent, la montée est une torture. (...) Au pied du col, des Indiens proposent de porter les équipements des Blancs, moyennant une petite fortune."
Parmi ces pionniers se trouve Jack London, qui refuse de payer et qui, avec ses compagnons de voyage, passe vingt jours de suite à faire l'ascencion de ce col quatre fois par jour en portant à chaque fois près de 100 kg sur le dos. Car en haut, un poste de la police montée canadienne veille à ce que chacun des fous qui s'aventure au delà ait avec lui une tonne de matériel, et surtout de provisions, afin d'assurer leur survie pendant la première année.
London ne fera pas fortune au Klondike, et après avoir frôlé la mort cent fois au cours de ce voyage, et en proie au scorbut, il devra finalement renoncer après un peu plus d'un an. Mais de l'expérience de cette aventure, il tirera quelques uns de ces livres les plus connus qui contriburont à le faire entrer dans la légende.
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Les informations à propos du Klondike et de Jack London, ainsi que le passage cité, sont issues de la biographie Jack London, par Jennifer Lesieur, parue aux éditions Taillandier en 2007.
De London, à propos du Grand Nord, il faut lire bien sûr L'appel sauvage et Construire un feu, mais aussi Le fils du loup et Les enfants du froid.
Ô Paon

Loin de la frénésie habituelle du temps des fêtes, voici un aperçu minuscule de l'univers singulièrement poétique de Geneviève Castrée, alias Ô Paon, dessinatrice et musicienne, simplement charmante et doublement talentueuse.
Mourir en version originale
Démocrates ou républicains? Noir ou blanc? Pourra t'on encore vivre après-demain sans parler anglais?
Pierre Desproges nous éclaire à ce sujet avec un début de réponse, étonnante bien entendu.
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Reconnaître un communiste
En ces temps de crise alimentaire, de cyclones birmans et d'élections américaines, il est important que les jeunes générations apprennent à reconnaître un communiste; voici donc ici même une méthode infaillible.
Méliès mélomane
La cinémathèque de Paris, à défaut d'originalité, présente partir de cette semaine une exposition consacrée à Georges Méliès, le magicien de la préhistoire du cinéma. Toujours émouvant, encore surprenant.
Méliès, magicien du cinéma exposition à la Cinémathèque française, 51, rue de Bercy, Paris XIIe - à partir du 16 avril - 4€/5€ - du lun. au sam. de 12h à 19h, le dim. de 10h à 20h, nocturne le jeu. jusqu’à 22h - Rens.: 01-71- 19-33-33.
Grotesque tchèque

La comparaison, 1992.
Dans notre série "C'est pas trop tôt", laquelle peut d'ores et déjà s'enorgueillir de quelques lacunes comblées et de leurs innombrables sœurs encore inexplorées et à venir, l'inconnu connu du jour s'appelle Jan Saudek.
Peintre et photographe tchèque, qui heureusement ne m'a pas attendu pour être reconnu, exposé et publié de part le monde. La peinture est omniprésente dans ces photos particulièrement travaillées, avec parfois, me semble t'il, une pointe de Magritte de-ci de-là, du grotesque et de l'érotisme qui, sans jamais sombrer dans la vulgarité, renvoient aux cartes postales colorisées du début du siècle dernier.
Et dire qu'il aura fallu que Taschen publie une nouvelle et somptueuse monographie pour que je m'en aperçoive. Merci Taschen, bonjour la culture de masse.
Pour ceux qui n'auraient pas la chance de pouvoir consulter ce livre, le site officiel de Saudek offre un assez beau lot de consolation.
Peintre et photographe tchèque, qui heureusement ne m'a pas attendu pour être reconnu, exposé et publié de part le monde. La peinture est omniprésente dans ces photos particulièrement travaillées, avec parfois, me semble t'il, une pointe de Magritte de-ci de-là, du grotesque et de l'érotisme qui, sans jamais sombrer dans la vulgarité, renvoient aux cartes postales colorisées du début du siècle dernier.
Et dire qu'il aura fallu que Taschen publie une nouvelle et somptueuse monographie pour que je m'en aperçoive. Merci Taschen, bonjour la culture de masse.
Pour ceux qui n'auraient pas la chance de pouvoir consulter ce livre, le site officiel de Saudek offre un assez beau lot de consolation.
Narguer les amarres

Faisant feu de tout bois comme à l'accoutumée, je reprends ici une information étonnante qui m'a été indiquée par un(e) lecteur(-trice) vigilant(e) et anonyme.
À savoir que, si nous lancions la semaine dernière le premier numéro du Bathyscaphe, la communauté scientifique subaquatique fêtait quant à elle cette semaine le quarante-huitième anniversaire de la plongée record du bathyscaphe Trieste au fond de la fosse des Mariannes, lequel avait atteint le 23 janvier 1960 l'inaltitude extravagante de 10 916 mètres sous le niveau de la mer - la plus profonde connue à ce jour.

Comme quoi, la modernité du passé n'en finit plus de revenir nous narguer.
Droit de réponse

Notre ami B.C., l'éditeur lent, nous a fait suivre aujourd'hui une vidéo des plus intéressantes.
Il s'agit d'un extrait de la regrettée émission Droit de réponse, animée par Michel Polac, consacrée ce jour-là à la disparition de Charlie Hebdo et à la place de l'humour dans la presse.
On est en juin 1982, tout le monde fume, picole et s'engueule sur le plateau. Il faut dire que parmi les invités, on ne compte pas beaucoup de caractères faciles et bien des passionnés: Gainsbourg, Cavanna, Jacques Sternberg, Desproges, Renaud, Wolinski, Jean-François Kahn... toute une pléiade pas toujours à l'écoute de leur prochain.
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extrait de l'émission
(malheureusement le son est très mauvais, ce qui contribue à renforcer l'aspect préhistorique de ce début d'années 80)
Esprit sportif

Pour bien démarrer la semaine, quoi de mieux qu'un dessin du merveilleux Fred, l'auteur de Philémon*, l'une des BD les plus étranges et poétiques qui aient marqué mon enfance.
Notons que le dessin est extrait des Chefs d'oeuvres de l'humour noir, réunis par Jacques Sternberg.
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* Dont Dargaud a réédité la série complète il y a deux ou trois ans.
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Les bandes annonces de l'enfer

Cinéphiles du kitsch, amateurs de ce que le cinéma d'horreur a produit de plus ringard, voici venu le site qui fera le bonheur de vos lundi matin au bureau et des jours de congés sous la pluie.
Trailers from Hell n'a qu'un seul bon goût, celui de réjouir les adeptes d'Ed Wood en présentant les bandes annonces d'époques de ces chefs d'oeuvre engloutis des années 50.
Chaque bande annonce est disponible en deux versions, avec ou sans commentaires, et comme ces commentaires sont eux-mêmes faits par des réalisateurs avertis, John Landis (Blues Brothers) et Joe Dante (Piranhas, Gremlins), on a un peu l'impression de relire les chroniques de Manchette (1), mais en images et en anglais.
L'attaque de la femme de 50 pieds, Vampire lovers, Invaders from Mars... Certes, Michel Serreault est mort et c'est bien triste, mais les monstres du cinéma ont encore de beaux jours devant eux.
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(1) Les yeux de la momie, Paris, éditons Rivages, 1997.
La belle sans chemise

Tiens, on reparle de Renée Dunan.
Mais si, souvenez-vous, le catalogue des prix d'amour de Marcelle Lapompe.
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image et informations sur Renée Dunan prises sur l'Alamblog de Éric Dussert
L'égout et les couleurs

Plaques de goûts, c'est le titre du projet monté par Frank Bragigand et soutenu par l'association Dare-Dare, sise au Parc-Sans-Nom.
Quand l'égout et les couleurs se mélangent enfin, on a plaisir à regarder où l'on marche.
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