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Barricades mystérieuses



























L'autre soir, l'exotique V., prise d'une folie passagère, voulut m'entrainer hors des quatre blocs de mon quadrilatère de prédilection, afin d'aller goûter aux délices de la cuisine éthiopienne.
Après avoir bâfré et bu, nous titubions sur le chemin du retour lorsque nous fûmes arrêtés par ces barricades mystérieuses.
Quel beau nom pour un brocanteur (et "pour un parfumeur, quelle enseigne"), mais nous n'ignorons pas non plus qu'il s'agit aussi - et avant tout - du titre d'un très beau recueil du très oublié Maurice Blanchard.

Hasard ou coïncidence?

Je me plaisais à croire que Blanchard était le seul à avoir utilisé ce titre, mais il semblerait qu'il ait été régulièrement emprunté, à en croire cet article.

Déception ou indifférence?








4 commentaires:

Anonyme a dit…

Par hasard étais-tu au Nil Bleu? C'est le seul resto éthiopien à Montréal que j'aie trouvé et comme ça fait des années que je n'étais pas en ville je suis curieuse si ça existe encore.

antoine peuchmaurd a dit…

Par hasard oui, ça existe encore, et c'est bien là que j'étais. Il y aurait même un autre resto éthiopien à Montréal, plus récent. enfin, c'est ce qu'on dit.

Anonyme a dit…

J'avais déjà été frappé par cette récurrence du titre, qui me causait chaque fois un petit choc, le sentiment qu'on avait pillé (ou ignoré) Blanchard - magnifique poète, et son gros journal de guerre mérite aussi la lecture.
Mais apparemment, c'est Couperin qui a eu l'idée le premier.

Anonyme a dit…

«Les barraquées mi-sérieuses», joli nom pour une étude sur les joueuse de rollerderby, le nouveau grand sport qui monte.