La Société des Transports de Montréal est-elle devenue une cellule anarchiste?
Voilà la question que l'on est en droit de se poser en voyant passer les bus de la ville depuis une dizaine de jours. Certains d'entre eux affichant sur leurs flancs, en lettres blanches sur fond noir le slogan suivant: "Vis libre ou crève".
Plutôt étonnant, d'autant plus qu'en dessous de cette phrase, on pouvait lire une date, le 27 juin.
S'agissait-il d'un message codé destiné à prévenir les hordes libertaires du Plateau Mont-Royal de l'imminence d'une réunion de grande envergure? Le Grand Soir était-il enfin arrivé?
Me permettant moi-même d'en douter, je me suis lancé dans une enquête minutieuse qui m'a finalement permis de percer le mystère. Non seulement la STM n'a pas l'intention de véhiculer de quelconques idées libres, mais le plus ironique est bien que ce que j'ai pris un instant pour un appel à la révolte n'est autre que la version française de Live free or die hard, le nouvel opus de la célèbre série mettant en vedette Bruce Willis, le sauveur systématique de l'Amérique bien pensante. Hollywood jouant sur l'ambiguité de la phrase, afin justement de promouvoir un film dans lequel un super-flic doit déjouer un complot organisé par de dangeureux criminels...
Il y a des jours, comme ça, où l'on ferait mieux de ne pas chercher à comprendre.
Voilà la question que l'on est en droit de se poser en voyant passer les bus de la ville depuis une dizaine de jours. Certains d'entre eux affichant sur leurs flancs, en lettres blanches sur fond noir le slogan suivant: "Vis libre ou crève".
Plutôt étonnant, d'autant plus qu'en dessous de cette phrase, on pouvait lire une date, le 27 juin.
S'agissait-il d'un message codé destiné à prévenir les hordes libertaires du Plateau Mont-Royal de l'imminence d'une réunion de grande envergure? Le Grand Soir était-il enfin arrivé?
Me permettant moi-même d'en douter, je me suis lancé dans une enquête minutieuse qui m'a finalement permis de percer le mystère. Non seulement la STM n'a pas l'intention de véhiculer de quelconques idées libres, mais le plus ironique est bien que ce que j'ai pris un instant pour un appel à la révolte n'est autre que la version française de Live free or die hard, le nouvel opus de la célèbre série mettant en vedette Bruce Willis, le sauveur systématique de l'Amérique bien pensante. Hollywood jouant sur l'ambiguité de la phrase, afin justement de promouvoir un film dans lequel un super-flic doit déjouer un complot organisé par de dangeureux criminels...
Il y a des jours, comme ça, où l'on ferait mieux de ne pas chercher à comprendre.
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