Ma semaine commence le vendredi en début d'après-midi, rien d'extraordinaire donc, à ce que je la finisse le lundi soir. Du même coup, du mardi au jeudi je suis en week-end, le lundi soir devient mon vendredi soir, je fais mes courses au supermarché le mardi en même temps que personne, et le mercredi matin je ne vais pas à l'église.
Afin de ne pas perturber ce rythme naturel, c'est tout naturellement que j'ai fait ce soir une petite sieste entre neuf heures et dix heures, histoire d'être en forme pour faire un tour du quartier vers minuit. Le but de la manœuvre était simplement d'étrenner mon nouvel appareil et de faire un crochet pour rapporter des bagels.
Sauf que, mystères et barricades, de voir passer un bus loin de son itinéraire m'ayant intrigué, je me suis approché du boulevard Saint-Laurent. Où je suis tombé sur un barrage policier m'intimant uniformément de passer mon chemin.
Bon, ça doit être un accident me dis-je en m'engageant dans la rue parallèle et suivante pour ne pas perdre le nord. Sauf que non, au bout du compte le quartier était bel et bien verrouillé, au point de croiser devant mon café préféré des hommes en noir, casque sur la tête et fusil à la main.
Pour un peu je me serais senti seul au milieu du carrefour.
Sauf que, mystères et barricades, de voir passer un bus loin de son itinéraire m'ayant intrigué, je me suis approché du boulevard Saint-Laurent. Où je suis tombé sur un barrage policier m'intimant uniformément de passer mon chemin.
Bon, ça doit être un accident me dis-je en m'engageant dans la rue parallèle et suivante pour ne pas perdre le nord. Sauf que non, au bout du compte le quartier était bel et bien verrouillé, au point de croiser devant mon café préféré des hommes en noir, casque sur la tête et fusil à la main.
Pour un peu je me serais senti seul au milieu du carrefour.
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